« La Quête » ?

Une appli pour donner à la quête sur son téléphone


Témoignage

Un dimanche, à 11h30, dans l’église de Trifouilly-les-oies. Voilà le moment fatidique, celui que tous les « sans monnaie » comme moi redoutent. La quête, la fameuse ! Schkling, schkling… le panier approche. Ma voisine de gauche me le passe avec un grand sourire. Ni une ni deux, je le file à mon voisin de droite, l’air de rien…
Un air de déjà vu, non ? Qui n’a jamais été gêné de ne rien donner à la quête, faute d’espèces sonnantes et trébuchantes ? Qui n’a jamais eu quelque peu honte de vider ses poches dans le panier ? Qui d’ailleurs n’a jamais voulu faire de la monnaie avec les offrandes des voisins pour « casser » un billet de 20€ ?
C’est ainsi que des années durant, je suis devenu abonné absent à cet instant si important. Jusqu’au jour où j’ai découvert l’application « La Quête » : eh oui, la solution se trouvait dans ma poche !


Désormais, le panier sous les yeux, je dégaine mon téléphone – en silencieux, je vous rassure – et, en deux temps trois mouvements, je donne le montant que je veux à ma paroisse ou dans toute église partenaire. De manière anonyme évidemment. Puis je renvoie mon mobile aux oubliettes. Un porte-monnaie digital en somme !


D’aucuns me demandent si, à force de sortir mon téléphone à la messe, mes voisins me regardent d’un mauvais œil. Franchement non : tous les paroissiens sont au courant suite aux annonces, ils savent très bien que j’utilise mon smartphone pour la quête. Je sais me discipliner aussi : hors de question de lire mes SMS. D’autres me disent avoir peur d’enregistrer leur carte bancaire sur l’appli. Personnellement, ça ne me pose aucun souci. D’une, je le fais bien sur le site de la SNCF ou de la FNAC. De deux, les transactions sont sécurisées et cryptées par l’un des leaders du télépaiement au monde.

Je donne et je m’informe

La cerise sur le gâteau – même pendant le carême – se trouve dans l’onglet « Actualités » de l’appli. Là, ma paroisse me donne des infos : des horaires des célébrations aux lectures du dimanche, des homélies du curé à notre bonne vieille feuille d’annonces, des actus sur les différentes activités de l’église aux événements à venir, etc…

Maintenant, je n’ai plus d’excuse, je donne chaque week-end. J’avoue en être fier. N’y voyez là aucune prétention : c’est qu’à présent, je contribue à l’achat des fleurs égayant le chœur. Au bon chauffage lors des hivers rudes comme à la brise légère des climatiseurs en plein été. A la nouvelle sono, pour la plus grande joie de mes oreilles comme de la chorale, sans oublier les sonotones. Bref, à toute forme d’investissement susceptible d’embellir la liturgie, d’apporter un minimum de confort aux fidèles comme aux visiteurs et, surtout, de témoigner d’une Église vivante aux périphéries, si chère au pape François.

Ce dimanche, à 11h30, dans l’église de Trifouilly-les-Clarinettes – oui, oui, je voyage beaucoup – voilà le moment sacré de l’offertoire, celui que tous les quêteurs comme moi apprécient. L’offertoire, le fameux ! Schkling, schkling… le panier approche. Ma voisine de gauche me le passe avec un grand sourire. Je le tends paisiblement à mon voisin de droite puis sors sereinement mon téléphone. Je donne mon offrande, tel le panier de quête déposé aux pieds de l’autel, où je remets ma vie, mon travail, mon quotidien.



1/Je télécharge l’application « LA QUETE »
2/Je cherche ma paroisse et je la mets en favoris
3/J’entre une fois pour toutes mon numéro de carte bancaire
4/Désormais je peux donner ce que je veux en un clic