Ce sacrement est pour les vivants.
L’Eglise propose ce sacrement aux personnes gravement malades, dans un passage difficile dû à leur âge ou à leur condition physique, auxquelles il apporte soutien et réconfort.
N’hésitons pas à le proposer…et à le demander pour nous mêmes, en cas de maladie grave, par exemple.
On peut s’adresser pour cela à l’un des prêtres, à l’un des membres de l’équipe « pastorale de la santé » de sa paroisse, ou encore à l’un des membres de l’aumônerie de l’hôpital ou de la clinique lorsque la personne âgée est en établissement (dans ce cas demander au service d’accueil).
Il peut également être proposé une célébration communautaire de ce sacrement des malades.
La célébration peut être individuelle ou paroissiale (une cérémonie adaptée rassemble ceux et celles qui désirent y participer). Ces temps sont ouverts à toutes les personnes des relais.
Le sacrement de l’onction des malades n’est pas un sacrement réservé aux derniers moments comme le laissait entendre les expressions « extrême onction » et « derniers sacrements ». La pratique ancienne réservait en effet ce sacrement aux grands malades à l’article de la mort.
Il s’adresse aux fidèles dont la santé commence à être dangereusement atteinte par la maladie ou la vieillesse, aux malades au moment où la maladie devient une épreuve difficile à supporter, à ceux qui vont subir une opération sérieuse et aux personnes âgées dont les forces déclinent beaucoup. L’onction des malades ne remplace en aucun cas les soins médicaux.
Le sacrement des malades ?
A la lumière de la Bible : Livre d’Isaïe (Is 61, 1-3) Epître de saint Jacques (Jacq 5, 14-15)
Ce que dit le catéchisme de l’Eglise :
La maladie dans la vie humaine
La maladie et la souffrance ont toujours été parmi les problèmes les plus graves qui éprouvent la vie humaine. Dans la maladie, l’homme fait l’expérience de son impuissance, de ses limites et de sa finitude. Toute maladie peut nous faire entrevoir la mort.
La maladie peut conduire à l’angoisse, au repliement sur soi, parfois même au désespoir et à la révolte contre Dieu. Elle peut aussi rendre la personne plus mûre, l’aider à discerner dans sa vie ce qui n’est pas essentiel pour se tourner vers ce qui l’est. Très souvent, la maladie provoque une recherche de Dieu, un retour à Lui.
Le Christ – médecin
1503 La compassion du Christ envers les malades et ses nombreuses guérisons d’infirmes de toute sorte (cf. Mt 4, 24) sont un signe éclatant de ce « que Dieu a visité son peuple » (Lc 7, 16) et que le Royaume de Dieu est tout proche. Jésus n’a pas seulement pouvoir de guérir, mais aussi de pardonner les péchés (cf. Mc 2, 5-12) : il est venu guérir l’homme tout entier, âme et corps ; il est le médecin dont les malades ont besoin (cf. Mc 2, 17). Sa compassion envers tous ceux qui souffrent va si loin qu’il s’identifie avec eux : « J’ai été malade et vous m’avez visité » (Mt 25, 36). Son amour de prédilection pour les infirmes n’a cessé, tout au long des siècles, d’éveiller l’attention toute particulière des chrétiens envers tous ceux qui souffrent dans leur corps et dans leur âme. Elle est à l’origine des efforts inlassables pour les soulager.
Source : Catéchisme de l’Eglise catholique – Site du Vatican